Mode et environnement : une réconciliation est-elle possible ?

Infographie – Le Black Friday, concept commercial importé d’outre-Atlantique, consacre une journée aux prix cassés. Pour certains, il amortit les dépenses de Noël quand pour d’autres, il réveille des désirs de consommation jusqu’alors contenus. La fermeture des commerces « non-essentiels », comme ceux de l’habillement, lui fait surtout porter l’espoir d’atténuer les pertes économiques de l’année.  

De plus en plus, la voix des associations environnementales s’élève contre cet appel aux promotions. Et pour cause! L’industrie textile est la deuxième plus polluante : chaque pièce requiert une quantité d’eau, d’énergie fossile, de plastique et bien souvent, de pesticide. Dans un système où la Fast Fashion est de mise, nos achats de vêtements ont augmenté de 60 %  en 15 ans (selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie). La Fast Fashion peut-elle être détrônée par un modèle de consommation raisonné ?

À l’autre bout du spectre, la Slow Fashion utilise des méthodes de production plus respectueuses de l’environnement, s’appuie sur un modèle d’économie circulaire et compte sur nos futurs changements de comportements. En novembre, l’association Fashion Green Hub organisait pour la troisième année consécutive le Forum national de la mode circulaire.  Une partie du monde de l’habillement français, conscient de son empreinte carbone, s’est réunie lors des Fashion Green Days. Des nouveaux créateurs comme des grands groupes ont partagé leurs solutions, leurs innovations mais aussi parfois, leurs difficultés face à l’étendue des défis environnementaux.

La rédaction de Caractères vous propose cette infographie pour expliquer la Slow Fashion en quelques chiffres.